Et si vous profitiez de l'été pour manger de savoureuses tomates ?
Si les progrès techniques permettent de cultiver des tomates toute l’année il a été démontré que les teneurs minérales et vitaminiques atteignent leur maximum uniquement pendant la saison naturelle de culture (mai à septembre) et en plein champs. Les cultures hors sol vont avoir tendance à donner des tomates gorgées d’eau, fades et avec une teneur en micronutriments bien plus faible. La méthode et période de culture ont donc un impact direct sur les bienfaits nutritionnels des tomates. Nous vous recommandons de favoriser les tomates issues de l’agriculture biologique.
Voici ses principales vertus :
1. Riche micronutriments protecteurs : certains fruits et légumes sont particulièrement riches en substances antioxydantes : vitamine C, provitamine A et vitamine E et lycopène. Ce sont ces dernières qui permettent de lutter contre le stress oxydatif et le vieillissement cellulaire.
Pour les tomates, c’est particulièrement le lycopène, pigment qui donne sa couleur à la tomate, qui à cette vocation en protégeant les cellules des atteintes provoquées par les radicaux libres impliqués dans le développement de plusieurs pathologies.
2. Une alliée pour la peau : le lycopène contenu dans les tomates aide à se protéger des rayons du soleil mais aussi à la montée de mélanine qui favorise le bronzage, elle améliore la texture et la beauté de la peau. Attention, une crème solaire reste tout de même indispensable.
3. Très hydratante, elle est composée à 94% d'eau. En effet, les tomates font partie des légumes frais les plus aqueux. Cette teneur participe à la couverture des besoins hydriques mais a également un impact sur la valeur énergétique globale de la tomate. Les teneurs en macronutriments (protéines, lipides, glucides) étant faibles ou inexistantes, la valeur énergétique de la tomate est donc faible.
4. Elle est source de fibres végétales qui contribuent, au niveau du côlon, au développement d’une flore symbiotique qui joue un rôle de barrière vis-à-vis d’espèces pathogènes. Les fibres forment également un gel (grâce aux fibres solubles) qui va tapisser la paroi digestive permettant ainsi de limiter le contact avec les substances nocives.
Les fermentations de la flore colique (flore du colon) aboutissent à la formation d’acides gras volatils qui permettent une différenciation correcte des cellules de la muqueuse. Plus particulièrement l’acide butyrique qui va avoir la particularité d’inhiber des cellules cancéreuses et ceci même en faible quantité.
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